Notre travail concernant la santé, se traduit par la garantie que chaque jeunes puisse accéder aux soins, être pris en charge, être informé et devenir autonome quant à la gestion de sa santé qu’elle soit somatique ou psychique. Nous garantissons le financement lors de rupture de la couverture sociale par la CPAM et veillons à la capacité de chacun à prendre soin de soi. La première étape de notre accompagnement se formalise par un rendez-vous chez un Médecin du quartier ou réside le jeune afin de le déclarer comme Médecin Traitant auprès de la CPAM. C’est à cette occasion que les Educateurs en lien avec notre Infirmière vérifient systématiquement les vaccins du jeune et leur validité. Si cela n’a pas été fait auparavant, nous orientons le jeune vers un bilan de santé complet financé par la CPAM.
Ces jeunes qui arrivent pour beaucoup de l’Afrique de l’Ouest n’ont pas toujours reçus les soins nécessaires avant d’arriver chez nous. Aussi, durant leur parcours migratoire, certains ont été blessés ou ont développés des maladies sans pouvoir se soigner. Pour finir, la précarité de leur situation (déracinement, solitude, attente de régularisation, insertion…) génère stress, anxiété et donne lieu à une somatisation importante. Nos professionnels sont donc très à l’écoute du moindre symptôme souvent passé sous silence par les jeunes qui se plaignent rarement. Les jeunes, dans leur parcours de santé lambda ou plus spécialisé, si le jeune souffre d’une pathologie, sont accompagnés par nos professionnels de manière très soutenue.
Certains jeunes souffrent de symptômes post traumatiques liés à leur parcours et/ou d’états dépressifs. Un travail d’orientation vers nos partenaires du champ du soin psychique est alors mené. Cet accompagnement s’inscrit dans un moment d’exil et de ruptures affectives et familiales, culturelles et environnementales, de deuils pour certains et aussi dans ce temps de l’adolescence où le jeune construit son identité. Cet accompagnement n’est donc surtout pas bâclé et encore moins banalisé.
EN-TEMPS 